conférence sur la "surveillance" de Jean-Christophe Becquet, président de l’April mercredi 23 novembre – 18h30 – Amphithéâtre de l’espace Van Gogh à ARLES
L’informatique et Internet ont littéralement envahi le monde – l’hémisphère nord et les pays occidentaux dans un premier temps, puis le reste de la planète, principalement grâce aux téléphones portables – depuis plus de trente ans.
L’innovation technologique et les applications qu’elles permettent évoluent à une vitesse phénoménale ; si vite que nous n’avons pas vraiment eu la possibilité de questionner collectivement l’utilité et le sens des modifications que ces outils impriment à notre société.
Quelques grands groupes pionniers ont acquis une position dominante dans le monde du numérique en tentant à chaque fois d’imposer leur modèle économique et sociétal … et en y parvenant souvent.
Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft – les GAFAM – sont les entreprises symboles de cette évolution et servent de modèle à de nombreuses autres.
Leur « réussite » et leur position dominante, voire hégémonique n’ont pas empêché d’autres modèles de voir le jour, mais elles freinent fortement leur diffusion et sapent toute tentative de remise en question.
Les GAFAM et les entreprises qui leur ressemblent ont depuis plusieurs années déjà pris la mesure d’une nouvelle manne – celle que constituent toutes les informations, et données plus ou moins personnelles que nous leur fournissons, directement ou indirectement, volontairement, naïvement, la plupart du temps sans y prêter attention. Pour utiliser le service, il faut en accepter le prix même si on n’en comprend pas ou ne veut pas en comprendre la portée.
Les États aussi ont mis la main à la pâte – modernisant leurs systèmes de surveillance jusqu’à des niveaux inimaginables il y a quelques années. Les révélations effarantes à ce sujet – récentes ou plus anciennes – auraient dû faire bondir les plus paisibles des citoyens.
Hélas, entre « Je n’ai rien à cacher » et « C’est trop compliqué », les réactions majoritaires ne laissent pas vraiment espérer de changements.
Alors, quelle est cette société que les entreprises pionnières du numérique et les États construisent pour tous les clients-citoyens de la planète ?
Pourquoi les citoyens devraient-ils se préoccuper des évolutions technologiques ?
Quelles réponses le logiciel libre et la communauté qui l’anime peuvent-elles apporter ?
Pour répondre à ces questions ainsi qu’à beaucoup d’autres,
Arles-Linux, Attac – Pays d’Arles et Pays d’Arles en transition ont invité
Jean-Christophe Becquet, président de l’April
mercredi 23 novembre – 18h30 – Amphithéâtre de l’espace Van Gogh
pour une conférence garantie non-technique suivie d’une discussion.